Les Poupées Bru

Le nom qui fera rêver les collectionneurs de poupées du monde entier….

Le nom de Bru apparait pour la première fois dans l’almanach du commerce en 1868, l’adresse est 374 rue St Denis. C’est le 11 juillet 1867 que Léon Casimir Bru dépose une demande de brevet pour un « nouveau genre de poupée criante » puis le 12 décembre 1867, il dépose une demande de brevet pour: « une poupée surprise, à tête tournante et à deux visages » La tête est à deux visages diamétralement opposés et ayant des expressions de physionomie différentes. Il suffit de faire tourner la tête avec les doigts pour voir l’un des visages, l’autre se trouvant caché par les cheveux…

Régulièrement Léon Casimir Bru déposera des brevets pour toutes sortes de poupées: bébé marcheur et parleur, bébé baiser, bébé respirant, parlant et dormant, bébé nageur etc… C’est en 1883 que Léon Casimir Bru passera son affaire à Henri Chevrot, et c’est en 1890 que Paul Girard succèdera à Henri Chevrot.

Les plus anciennes poupées avaient le corps en cuir, des bras en porcelaine, en bois ou en peau. La collerette en porcelaine se termine dans le bas par l’amorce de la poitrine. Une bande de cuir festonné relie la porcelaine au cuir, l’étiquette en papier est généralement collée à hauteur de l’estomac. Pour les bébés articulés, les plus anciens sont à bouche fermée, ils sont de qualité supérieure à ceux à bouche ouverte. Certaine têtes ne portent pas de marque. La porcelaine des visages des bébés Bru est subtilement colorée, le tour des yeux est discrètement maquillé. Il existe un modèle de Bébé Bru auquel la porcelaine teintée donne un caractère oriental. C’est en 1899 que la maison Bru fut rachetée par la SFBJ.